"Quelle profonde inquiétude, quel désir d'autre chose, Autre chose qu'un pays, qu'un moment, qu'une vie, Quel désir, peut-être d'autres états d'âme…" S'exclamait Fernando Pessoa sous le masque d'Álvaro de Campos. En portugais aussi, le désir nous relie aux étoiles. Tout droit tombé des astres et des regrets latins : desiderare qui vient de sidus, sideris. Comme un ciel étincelant d'absences. Une aimantation vitale. Un souhait ancestral, jamais élucidé, jamais rassasié, jamais exaucé. Alors oui, après (...)
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